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Avec Live, Sylvain Cossette nous offre les meilleurs succès

C’est avec un plaisir évident que l’auteur-compositeur et interprète Sylvain Cossette est venu nous présenter son dernier spectacle au Théâtre Gilles-Vigneault le 26 mai. Avec Live, il voulait que le meilleur des années 70 et 80 ainsi que Les Beatles et plusieurs autres succès soient mis à l’honneur. De constater la salle du théâtre comble jusqu’au balcon, on peut dire qu’il aura rempli le pari de bien nous divertir ce soir-là, accompagné de ses excellents musiciens.

 

Avec Imagine, le spectacle débute en beauté

Quand le rideau se lève, Sylvain amorce Imagine de John Lennon et la magie est amplifiée par un ciel de lumières mauve. Toute la beauté de cette composition se fait ressentir à travers l’interprétation de l’artiste. Il poursuit avec Say It Ain’t So Joe de Murray Head suivi de Here Comes the Sun, dont les lumières jaunes font honneur à l’un des grands succès des Beatles. Accompagné à l’avant-scène de deux de ses guitaristes, Sylvain nous dit être heureux et fier de chanter pour nous ce soir. Il nous promet un beau voyage musical, les spectateurs sont ravis d’être de l’expédition et tout le monde est prêt pour embarquer avec lui. Pour le survol des années 80, il nous offre Every Breath You Take (The Police), suivi de Under Pressure (David Bowie), I Want to Break Free (Queen) et plusieurs autres succès.

 

Les années 70 à leur meilleur

Comme il mentionne, Sylvain aime bien faire revivre des chansons et il nous en fait bien profiter, accompagné de ses fidèles musiciens qui font équipe avec lui depuis plusieurs années. On a pu apprécier Matt Laurent à la direction musicale et guitare, Sébastien Langlois à la batterie, Alexandre Ouellet à la basse et Gabriel Bertrand-Gagnon aux claviers. Dès les premières notes, on reconnait Rocket Man (Elton John) que l’artiste reprend de sa belle voix. D’autres reprises furent au menu de la soirée comme Baby I Love Your Way, Show Me the Way et la très reconnue I Want You to Want Me. Sylvain nous démontre, avec un certain humour, que les notes aiguës ne sont pas un défi pour lui, en interprétant un extrait de L’Oiseau popularisé par René Simard. Avec Staying Alive (Bee Gees), il continue d’exploiter sa voix en zone de haute fréquence et avec ce clin d’œil au disco, il ne manque que la boule miroir.

 

Les musiciens ont une belle complicité avec Sylvain et ils surnomment affectueusement ce dernier « Boss (patron) » quand ils s’adressent à lui durant le spectacle. Après avoir été présenté par son « patron », c’est Matt, directeur musical et guitariste, qui nous chante I Need Somebody (Brian Adams) de superbe façon. Il n’en fallait pas plus pour qu’Alexandre réclame à son tour une faveur de son « boss ». Il mentionne qu’enfant, il chantait une chanson pour sa mère et, se coiffant d’un bonnet, il nous offre Maman la plus belle du monde popularisé par Luis Mariano à la fin des années 50. Au tour de Sébastien, qui avec une fougue bien déterminée, nous rappelle un beau souvenir avec Donne-moi ta bouche (Pierre Lalonde). Gabriel aux claviers n’est pas en reste en nous interprétant Je t’attendais, un immense succès pour Daniel Hétu en 1979, vendu à plus de 100 000 exemplaires. Suite à cela, des rires fusent dans la salle, car Sylvain « le boss » semble sceptique face à la tenue de ces chansons durant le spectacle. Voilà des artistes de grands talents qui savent manier humour et musique sans fausses notes.

 

Quelques succès de l’artiste

Sylvain a tout un parcours musical et afin de se remémorer quelques chansons phares, il nous offre « un medley Cossette ». C’est un plaisir de réentendre Blanc, Si j’me rappelle, Loin de nous, Tu reviendras, Pour toujours ainsi que J’ai besoin, qui ne sont que d’infimes exemples parmi le vaste répertoire qui ont jalonné la carrière de cet artiste.

 

Une finale très britannique

On poursuit la route avec Sylvain et les années Beatles sont à l’honneur avec A Hard Day’s Night, Can’t Buy Me Love, She Loves You, Help, etc. Pour la prochaine chanson, il réclame que tout le monde soit debout pour I Saw Her Standing There tout en poursuivant avec Get Back. Le spectacle se termine avec l’incontournable Let It Be et l’auditoire, à l’image d’une chorale, accompagne Sylvain et ses musiciens vers la conclusion de cette superbe production. Ce fut une soirée où la musique et le talent furent appréciés de tous comme en témoignent les deux ovations rendues par le public conquis.

 

Pour d’autres spectacles : www.theatregilles-vigneault.com