Au Canada, si l’Action de grâce est célébrée le deuxième lundi d’octobre, aux États-Unis, le Thanksgiving l’est au quatrième jeudi de novembre. Les racines nébuleuses originales de cette fête nous seraient parvenues des pays d’Europe et seraient liées aux récoltes et à Dieu.

 

Aujourd’hui, assurément plus urbains et moins religieux, on dit Merci « à la vie », à ce quelque chose de plus grand que nous, qu’on ne sait trop comment qualifier. Voilà pourquoi on préfère employer le mot « appréciation » plutôt que « gratitude ».

 

Pour un sentiment de bonheur

Apprécier le calme d’un lever de soleil, la santé qu’on a retrouvée, le sourire d’une amie, toutes les bonnes choses à manger… Pour soi, pour le bien que ça nous procure. Les recherches démontrent que les effets positifs de l’appréciation des choses courantes sont réels et participent à notre sentiment de bonheur. Se concentrer sur ce qu’il y a de bon dans notre vie ne fera pas disparaitre ce qui ne va pas, mais énumérer dans notre tête toutes ces choses qu’on apprécie, qu’on les écrive ou qu’on les exprime à notre entourage, nous fera ressentir cette vague de bien-être. Même les plus pessimistes peuvent y parvenir. Quitte à se forcer un peu, au début.

 

En tant que parent, on doit apprendre à nos enfants à se pencher davantage sur ce qu’ils ont que sur ce qu’ils n’ont pas. Et la meilleure façon est d’être soi-même un exemple. Pour pouvoir se dire à quel point nous sommes reconnaissants d’avoir de si beaux enfants. Après tout, notre souhait est qu’ils soient heureux… et nous aussi.