J’aime le 18e siècle français qui s’est mérité avec justesse le nom de siècle des Lumières. Il débute en 1715, à la suite de la mort de Louis XIV alors que son fils, son successeur, le futur roi, n’avait que cinq ans.

 

Sapere aude se traduit par cette recommandation « Aie le courage de te servir de ta propre intelligence. »

 

Il n’est donc pas étonnant que l’on considère ce siècle comme à l’origine des mouvements philosophique, littéraire et culturel français, puisqu’il est le moment où on prend conscience qu’il est important de partager leurs connaissances, afin de contribuer à l’essor de la science, ce qui est venu s’opposer au pouvoir de la royauté, créant ainsi les désirs de tolérance, de liberté et d’égalité entre les humains.

 

Les philosophes ont désiré ouvrir l’esprit de leurs compatriotes pour les éloigner de l’ignorance. La création de l’encyclopédie, qu’on surnomme aussi le dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, a été l’œuvre la plus importante de ce siècle, car ce fut un travail et des recherches de longue haleine. Il sera édité en plusieurs étapes, de 1751 à 1772. Diderot, d’Alembert et Jaucourt en ont été les maîtres d’œuvre.

 

Une encyclopédie a pour objectif d’enseigner aux humains les grandes réalisations tant intellectuelles, artistiques que scientifiques. La naissance de l’encyclopédie sera l’œuvre la plus importante de ce siècle, et avec raison! Ce fut, selon moi, le plus beau cadeau que la France a offert à notre monde. Nous ne pouvons que l’en remercier.