Lettre à mes huit petits-enfants super stressés!

En ce début du XXIe siècle, le Bonhomme Sept Heures revient-il faire peur aux enfants avec le réchauffement climatique? Réapparaît-il après avoir énervé tout le monde en 1950?

Entre les années 1945 et 1990, au Canada et dans le monde, la Guerre froide, la crainte de la bombe atomique, stressait la population. Tous avaient en mémoire les milliers de morts-vivants d’Hiroshima et de Nagasaki. L’anxiété et la détresse psychologique affectaient les gens, mais à cette époque il n’y avait presque pas de psychologues pour aider ceux qui en souffraient. Le très honorable John G. Diefenbaker, alors premier ministre du Canada, a fait publier une brochure avec un plan d’architecte très détaillé, pour inviter les Canadiens à construire dans leur sous-sol, pour environ 100 $, un abri contre les retombées radioactives, ou du moins aménager une pièce avec des articles de première nécessité ainsi que quelques réserves de nourriture non périssable.

 

Il faut se préparer

Dans les grandes villes, on a installé des sirènes aux poteaux, formé des groupes d’urgence, et informé la population des consignes à suivre en cas d’alerte. Dans les écoles, les « maitresses » ont contribué à ce branle-bas de protection en participant à des exercices pour simuler une alerte de menace nucléaire. Les écoliers devaient s’exercer en se cachant sous leur pupitre et ne jamais regarder à l’extérieur. La peur et l’anxiété étaient envahissantes.

Cette peur de la bombe atomique n’a-t-elle pas été remplacée par la crainte du réchauffement climatique?

 

De nos jours, les professeurs, outillés de documents scientifiques, expliquent les dangers des catastrophes, présentes et à venir, causées par le réchauffement climatique. Les élèves ont été encouragés à participer à une manifestation dans les rues de Montréal, Greta en tête, même si pour cela ils séchaient les cours d’un vendredi après-midi. Tout en prétextant leur bien, le système scolaire inconsistant les oblige à appliquer de nouvelles théories pédagogiques qui vulnérabilisent les enfants en modifiant les normes des genres et les critères de réussite scolaire, tel abolir les notes, etc. En plus, les communications numériques instantanées ne font qu’exacerber l’insécurité de l’avenir. Pas étonnant que les jeunes d’aujourd’hui présentent un taux de stress et d’anxiété jamais constaté à un si jeune âge. Heureusement, le Québec possède le plus grand nombre de psychologues pour aider les écoliers… 9,9 par tranche de 10 000 habitants. L’Ontario n’en compte que trois.

 

« L’avenir n’est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire. » Henri Bergeron

Malgré un avenir préoccupant, la majorité des jeunes des années 60 est toujours parmi nous. Grâce à leur débrouillardise, leur créativité, leur ingéniosité et leur résilience, ils ont su surmonter ces périodes menaçantes pour la survie de l’espèce humaine. Aujourd’hui, nous possédons toujours ces forces, décuplées par une technologie galopante, ce qui nous donne confiance qu’ensemble nous réussirons à surmonter les obstacles que le réchauffement climatique dresse et dressera devant nous.