Parfois, dans l’ombre d’une vie, se cachent des petits trésors qui ne se révèlent qu’avec un peu de sagesse. Le confort que nous offre notre vie nous éloigne souvent de notre nature profonde. Je me demande souvent si cela n’aurait pas un impact significatif sur notre santé mentale, d’être à la fois si divisé et pourtant nous n’avons jamais autant eu accès aux communications.
L’aventure présentée ce mois-ci en lithérapie est celle de Marlo Morgan qui fut invitée au sein d’un peuple aborigène d’Australie. Un peuple aussi unique que surprenant. Ils choisissent de vivre selon un mode de vie ancestral. Alors que leur alimentation est ce que nous appellerions comme restreinte pour nous est vu en abondance pour eux. Une planète qui répond à leurs moindres besoins dans une simplicité troublante. Des sourires aux lèvres et des regards détendus, leur vie repose sur la cohésion du groupe. C’était difficile de ne pas faire de liens avec notre vie ici.
Fort probable que certains passages sont romancés, mais même les fictions peuvent nous inspirer. Déformons-nous la nature humaine avec toutes ces exigences que nous nous imposons? Ces conceptions qui nous demandent toujours un peu plus, plus de pression, plus de biens, plus parfaits, plus à faire, moins à être. Ce roman est une invitation pour nous aussi, de peut-être tenter d’être plus près de notre nature, de l’essentiel et du naturel. D’où le titre Message des hommes vrais au monde mutant. Je vous laisse imaginer qui sont les mutants.
MORGAN, Marlo, Message des hommes vrais au monde mutant, Albin Michel, publication originale 1995.
